Après 2 années de Droit sans objectif bien précis, j’ai découvert l’IGS (Institut de Gestion Sociale) et ai tout de suite réalisé que ce métier était fait pour moi. Etait-ce la relation à l’autre, la notion de service à des clients internes que j’y ai vu ? Difficile à dire précisément.

Avoir débuté ma carrière par un poste de généraliste de la fonction RH a certainement été une chance (responsable du personnel de CCF Elysées Bourse, société de bourse du CCF, 1991-1995). J’ai ensuite pu évoluer au sein du groupe CCF comme juriste en droit social puis comme DRH adjoint du réseau (1998-2002). Nommé DRH de la filière «opérations» au moment du passage sous pavillon HSBC j’évolue ensuite comme directeur Recrutement et Gestion de Carrières du nouveau réseau HSBC (CCF, UBP, Banque Hervet et banque de Picardie) avant de prendre la Direction de la formation et du développement RH du Groupe de 2006 à 2010. Après 19 ans il est temps de partir pour de nouveaux horizons en devenant DRH adjoint de Natixis (Groupe BPCE) de 2010 à 2014. Depuis novembre 2014, je suis directeur du Développement et de la Stratégie Sociale du Groupe (relations sociales, pilotage des transformations et conduite du changement, emploi, SIRH)

La banque est un secteur en pleine transformation. Sous l’effet du nouveau comportement des clients, du digital, du contexte économique (taux bas et réglementation), le monde bancaire va se transformer en profondeur. L’enjeu ne sera pourtant pas tant cette transformation que la vitesse à laquelle elle va s’opérer. Chaque banque aura son chemin mais dans chaque banque les impacts seront importants : nouveaux métiers et transformation des métiers, évolution des méthodes managériales et des organisations du travail. Les enjeux sont davantage dans le traitement de ces impacts que dans celui des impacts quantitatifs. La priorité absolue sera le développement de l’employabilité des collaborateurs dans un monde en pleine mutation.

Ces marques sont des références sur le marché RH. Il faut qu’elles le restent et redeviennent le magazine que l’on attend avec impatience ou le magazine dans lequel on sera interviewé parce que c’est la référence. Des échanges entre pairs sur les enjeux RH de nos différentes industries devraient permettre de s’assurer que la ligne éditoriale correspond bien aux attentes des lecteurs. Qu’il s’agisse des thématiques choisies (nouvelles organisations du travail par exemple) ou de l’angle proposé (bonnes pratiques ou article de fond par exemple).